(Mon premier message... Si vous voulez, vous pouvez venir me voir)
L'endroit était toujours aussi triste et sombre qu'à ses visite passés. L'atmosphère semblait lourd et tendu. Le silence ne laissait place qu'aux grognements du ciel nuageux. Un vent glacial s'était levé, forçant Julian à serrer ses mains gelées contre lui. Les pierres tombales se tenaient droites sous la pluie torrentielle comme une fière armée. Il semblait que le ciel pleurait à la place de Julian, qui restait muet devant la tombe de quelqu'un qui lui avait été cher.
William Cartwright, 1861-1881, Le seul mal est l'ignorance.
Julian déposa un bouquet de fleurs sur la tombe de son fils. La pluie s'écoulait sur son chapeau pendant qu'il récitait lentement une prière pour le défunt. Le temps semblait s'être arrêté depuis son arrivé au cimetière. Depuis la mort de son fils, rien ne pouvait lui apporter le repos de l'esprit. La mort hantait ses nuits, le temps semblait sans vie, sans raison. Ou bien était-ce simplement cette visite qui lui faisait ressentir ce sentiment de désespoir? Les deux sûrement. Julian venait souvent visiter la tombe de son fils, ce qu'il n'aurait jamais pensé avoir à faire autrefois. Qu'était-il arrivé de sa vie passé? Ne s'était-elle pas envolé? Ou n'était-il pas destiné à ces horreurs depuis le commencement? Depuis quelque années, Julian travaillait pour la mafia anglaise, accomplissant des actes qu'il aurait imaginé immorales autrefois. Mais il avait ses raisons. tout le monde n'avaient-ils pas leurs raisons de faire ce qu'ils faisaient? Julian finit sa prière. Il se pencha sur la tombe de William.
«Je t'aime William. Pardonne-moi de ne pas avoir veillé sur toi...»
Il chuchota ces mots, la gorge nouée, mais la pluie enterra ses paroles.