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 Demeure des McNally

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Elizabeth Andrews
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Elizabeth Andrews


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MessageSujet: Demeure des McNally   Demeure des McNally Icon_minitimeSam 16 Déc - 9:01

C'est une demeure sans prétention, construite récemment. Elle habrite la famille des McNally, qui comprend Adelaide, un ejeune mariée de dix-neuf ans et son mari Mister McNally, un médecin, ainsi que leur fils fraîchement né, Frederick McNally, nommée en l'honneur du père de la jeune femme.
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Edward Asherton
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MessageSujet: Re: Demeure des McNally   Demeure des McNally Icon_minitimeDim 7 Jan - 13:28

( J’ARRIVE ELLIE! ! ! ! ! ! Excuse moi du retard ! No J’espère que ce poste va te ravir, sinon on en parlera, bien que, te connaissant, j’en doute^^)

Elizabeth venait à peine de frapper à la porte qu’Edward retint sa respiration. Il ferma brièvement les yeux pour rouvrir ses paupières au moment même ou Adelaide tourna la poignée de l’autre côté et tira la porte de bois vers elle. Le corps du tueur à gages le força à crisper un sourire sur ses lèvres et la petite famille salua la sœur cadette d’Ellie. Suite à de chaleureuses retrouvailles, on les fit entrer. Le jeune père Asherton était nerveux. Il tremblair à l’intérieur, sans toutefois ne rien laisser paraître. Il lui semblait maintenant être choqué par les propos d’Ellie. Il savait cependant qu’elle avait essayé de bien lui annoncer ce qu’elle avait à lui dire, et il était loin de lui rapprocher. Mais cela avait été un choc trop brutal. Encore plus brutal que ce petit matin où elle lui était apparue en pleurs de joie en s’écriant qu’elle était enceinte. Cette fois-ci, Elizabeth n’était pas en larmes et en plus elle avait demandé qu’il l’épouse.

Ébranlé, Edward se laissa guider pas Abygaëlle qui l’entraîna directement vers le berceau du nouveau-né. Le petit d’Adelaide McNally, emmitoufflé dans sa robe de cotton, leva de grands yeux vers la tête brune qui se penchait au-dessus de lui. Abby, trop petite pour regarder le bébé, agrippa l’avant-bras de son père et la secoua pour attirer son attention. Réalisant après quelques secondes d’hésitation ce que sa fille voulait de lui, Edward Asherton la souleva de terre et, tout en la maintenant sous ses bras, resta aussi silencieux que le poupon ébahi par sa petite aînée rousse lui faisant de grands sourires. Abygaëlle Andrews était tout simplement émerveillée par son cousin. Ce qu’il pouvait être mignon ! De son côté, papa Asherton se disait que dans quelques mois, il serait de nouveau entraîné dans cet étrange monde qu’était la paternité. De ce fait, il se remit à penser au premier accouchement d’Elizabeth. Bon Dieu, quelle journée ! Il y avait de cela trois ans, où Ellie avait crevé ses eaux. La sage-femme n’avait pas mis beaucoup de temps à venir, au grand soulagement d’Edward. Ellie, pour sa part, comme Eddy pouvait en témoinger, était déchirée entre l’enchantement et les contractions. Edward, lui, ne savait que penser. Il ne savait rien sur l’art d’accoucher mais à avoir vu l’amour de sa vie s’emporter pour des idioties durant les neuf mois de son enfantement, s’était bien attendu à affronter la rage de la future maman . . . À son étonnement, Elizabeth avait été très sage avec lui. La sage-femme, préférant ne pas avoir d’adolescent rouge de confusion aux alentours, lui avait poliement recommendé de sortir de la pièce durant l’accouchement. Edward, concilent, était venu pour s’éloigner… Erreur. Ellie se mit à crier qu’il reste à son côté. La sage-femme désaprouva mais Edward, avant de voir une imminente guerre s’engager entre les deux femmes pendant que son bébé arrivait au mode, s’était précipité vers Ellie, qui s’était calmée aussitôt, de nouveau heureuse et soulagée de l’avoir près d’elle. Et donc, du début à la fin, Ellie, agrippée au bras d’Edward, immobilisait son amant par sa forte poigne dont les ongles mordaient à la peau de celui-ci. Pendant plus d’une heure, Eddy fut persuadé qu’il aurait besoin de soins médicaux pour remettre son bras en place . . .

Avec tout ça, Edward Asherton se surpris à se demander comment se déroulerait le deuxième accouchement.
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Elizabeth Andrews
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MessageSujet: Re: Demeure des McNally   Demeure des McNally Icon_minitimeJeu 11 Jan - 8:55

Elizabeth se dévêtie après avoir saluer et embrasser chaleureusement sa soeur. Cette dernièe la prit dans ses bras en la serrant avec émotion. Elle la débarassa de son fin manteau en l'accrochant sur la patère près de l'entrée.

-Je suis si heureuse de te voir, Adela! Si tu savais tout ce qui m'est arrivé depuis la dernière fois qu'on s'est vues. Il faudra que je te raconte tout ça. Mais toi aussi racontes-moi tout!

Elizabeth était particulièrement excitée cette soirée-là, malgré les quelques heures précédantes très éprouvantes, surtout pour Edward. Le pauvre! Un peu plus et il faisait un arrêt cardiaque à vingt ans! Elle suivit du regard sa fille qui entraînait son père par la main jusqu'au landau du nouveau-né. Elle sourit discrètement à la vue de son amant qui regardait l'enfant un peu dépité. À son tour, Ellie se dirigea vers son neveu. Elle se pencha aux côtés d'Edward en posant une main sur son épaule et en souriant à leur fille qui était dans les bras de ce dernier. Le petit Frederick lui fit un sourire charmeur et elle le prit dans ses bras délicatement. Il portait fièrement son un mois tout juste acquis. Se rendant compte que dans quelques mois elle aurait à tout recommencer, une joie sans borne envahit le corps de la jeune femme et de grosses larmes s'aggripèrent à ses longs cils épais et roux. Elle enfouit son visage inondé d'eau salée dans le petit cou dodu de l'enfant e inspirant longuement. Cette odeur lui rappellait quand Abygaëlle était petite, mais encore plus quand elle-même était plus jeune et devait s'occuper de ses trois soeurs plus jeunes. Une odeur de talc ainsi que d'argile et de terre humide...

se remettant de ses émotions, Elizabeth plongea son regard dans celui de son amant en le gratifiant d'un large sourire. Elle lui mit douceemnt le poupon dans les bras, si bie qu'il resta figé de peur de l'échaper pendant quelques secondes. Le sang disparaissait tranquillement de son visage maintenant livide. Abygaëlle se tenait tout près de sa mère. Elle avait décendu des bras de son père dès qu'Elizabeth avait eu le bébé contre sa poitrine. Elle était fièrement accrochée à son jupon.


Dernière édition par le Jeu 11 Jan - 11:28, édité 1 fois
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Edward Asherton
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MessageSujet: Re: Demeure des McNally   Demeure des McNally Icon_minitimeJeu 11 Jan - 11:26

( pale )
Au moment où Ellie posa le petit Frederick aux creux de ses bras, Edward eut le souffle coupé et il commençait à sentir le sang fuir de son visage. Ne sachant pas d'où lui venait cette phobie de tenir de jeunes enfants, Eddy avait toujours été très mal à l'aise dans une situation du genre. Il se mit à trembler de plus belle et ses yeux bleus fondirent sur le bébé, qui le regardait encore avec de grands yeux. Il ne semblait pas comprendre qu'il était (légèrement, tout de même) à risque de se faire échapper . . .

Edward suait à grosses gouttes maintenant. Mais comment pouvait-on devenir si nerveux ? ! Eddy n'arrivait toujours pas à comprendre comment il pouvait être si calme quand il tirait quelqu'un dans la tête et devenir si instable quand il se trouvait dans des situations si banales de la vie. Il n'y avait aucun doute qu'Edward Asherton n'était pas comme les autres jeunes hommes de son âge.

Il resta planté là, en face d'Ellie, à trembler comme un idiot et à en perdre la raison. Par chance, si Elizabeth ne réalisa pas son malaise et l'énorme risque que courait le bébé, Adelaide, elle, le remarqua immédiatement et se précipita au côté du tueur à gages, en lui proposant de reprendre Frederick, toujours souriant. Edward se tourna vers la nouvelle mère et, le regard livide de terreur, lui tendit l'enfant. Dès qu'il fut remit de ses émotions en regardant la soeur et le neveu d'Ellie s'éloigner, il poussa un soupir de soulagement. Bon Dieu ! S'il avait tant de misère avec ce bébé-ci, comment allait-il survivre à son second enfant ?


Dernière édition par le Mer 24 Jan - 11:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Demeure des McNally   Demeure des McNally Icon_minitimeVen 12 Jan - 6:40

Le fou rire prit Elizabeth quand elle vit son amant tout tremblant. Mais l'image d'Edward tenant le bébé à venir remplaça l'image de celui-ci tenant leur première-née dans ses bras. Effectivement, cette dernière pensée était quelque peu grotesque. Pourtant, bien qu'Edward était incapable de pendre un bébé, elle savait qu'il n'était pas comme la plupart des autres pères. Au contraire! Si il y avait bien une personne qui aimait Abygaëlle c'était bien lui, après elle-même bien entendu. Elizabeth savait par instinct qu.il aimait sa fill de tou son être, bien qu'il ne le démontrait pas très souvent.

Ellie fut interrompue dans ses pensées par sa soeur qui les invitait à passer dans la salle à manger pour le souper. Ils pourraient se détendre un peu et par la même occasion, l'athmosphère. Elizabeth prit dans sa main celle plus potelée de sa fille. Cette dernière se demandait bien pourquoi les adultes fisaient un si grand cas d'un si petit bébé! C'est vrai qu'il était mignon tout de même.

Ils s'assirent tous autour de la table et ils commencèrent à manger. adelaide commençait vaguement à être pompette, se disait Ellie, elle avait bu plus d'un verre de vin contrairement à elle qui n'en prenait pas à cause de sa grossesse. Mais très vite sa jeune soeur fut complètement saoûle. Edward la regardait bizarrement... Se pouvait-il qu'il pensait à elle quand elle était dans le même état? Étrangement, les deux soeurs avaient le même comportement saoûles... Elles étaient incontrolables!

Mais c'est quand Abygaëlle se pencha vers sa mère pour lui demander naïvement:

-Tante Adelaide ne va pas bien n'est-ce pas, maman? Pourquoi elle est bizarre?

Elizabeth dit à sa fille que Adelaide était souvent comme ça et qu'elle état très conent de les voir surtout sa nièce... Un fou rire la prit d'emblée, mais elle ne put le retenir. Elle riait maintenant sous cape...
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MessageSujet: Re: Demeure des McNally   Demeure des McNally Icon_minitimeMer 24 Jan - 11:56

Edward ne pouvait pas dire s'il se trouvait soulagé d'être assis derrière la table. Il avait vraiment faim mais l'envie d'une cigarrette le reprennait et les chocs de la journées n'étaient pas encore passés. Ses émotions l'affectaient toujuors trop, sauf peut-être lorsqu'il mirait la tête d'un anglais. Le jeune tueur à gages se disait qu'il allait falloir faire quelque chose pour contrer ce genre d'angoisse car il avait manqué de s'évanouir à l'annonce seule de la proposition d'Ellie. Ce n'était quand même pas si pire que ça ! Néanmois, ça le devenait avec une vague d'émotions confuses . . .

Le jeune Lord Asherton porta une main à son front et soupira. Puis, relevant les yeux vers les hôtes, il se souvint qu'il prennait place juste aux côtés d'Adelaide et devant sa chère Ellie. Le mari de la cadette était assis à droite de la veuve de feu Lord Andrews et les deux enfants cousins se situaient aux places d'honneur, soient à chaque extrimités de la table. Abby avait l'air enchantée sous ses sourcils roux comme ceux de sa mère et son regard pétillant pouvait en témoigner. Ellie avait son propre regard fixé sur son très jeune filleule, faisant des grimaces pour amuser l'enfant. Ce dernier gazouillait et renvoyait de grands sourires à sa marraine. Elizabeth semblait tellement heureuse en présence de sa famille. Bon, elle était heureuse avec Abby et lui tout court, mais depuis quelques temps, Edward se demandait si le fait de passer du temps avec sa famille biologique lui manquait. Il avait maintenant sa réponse. Il avait aussi maintenant d'autres pensées. Il devait s'avouer que de passer du temps avec sa famille biologique lui manquait. Il aurait amplement le temps de revoir sa propre famille sous peu, car il s'était donné la responsabilité de rendre visite à sa mère le lendemain. Et quelle responsabilité! Il était évident que rendre visite à sa mère pour lui annoncer la vérité sur la mort - ou plutôt l'assassinat - de son propre père n'était pas normal...

Il soupira de nouveau.

Environ une heure plus tard (sans compter les quelques bouteilles de vin), la situation à la table des McNally avait en quelque sorte dégénérée. Edward avait un mal de tête attroce (rien de nouveau là dedans, croyez-le), Elizabeth avait maintenant le petit Frederick au creux de ses bras, Abby s'était levée pour s'accrocher au bras de sa mère et Alexander McNally fixait sa femme d'un regard incertain. Bien entendu, il y avait une très bonne raison pour ce genre de regard... Adelaide McNally était complètement saoule. Edward avait déjà vu Ellie dans le même état mais jamais ne s'était-elle rendue jusqu'au point de chanter à tue-tête. (Ellie préférait appeler Adrian Lynley pour l'insulter à deux heures du matin en lui criant que la religion ne servait à rien. Ces appels nocturnes ne faisaient qu'exaspérer le pauvre Edward qui se forçait à dire à son amante qu'elle aurait toute la journée suivante pour le faire...) Eddy Asherton secoua la tête. Voir Adelaide bourrée à part entière ne lui évoquait que de mauvaises choses.

La dame de la maison se leva brusquement, et tout en empoignant la bouteille presque vidée (par elle-même), elle affirma (un peu bruyamment) qu'elle désirait porter un toast à ses chers invités. Malheureusement, au moment où elle brandissait sa bouteille, elle perdit pied et le front d'Edward mangea le coup. Le contact fut si violent que le jeune tueur à gages vit blanc pendant quelques secondes. Adelaide se mit à rire.
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MessageSujet: Re: Demeure des McNally   Demeure des McNally Icon_minitimeMer 7 Fév - 16:54

Adelaide était de plus en plus saoûle. Elizabeth savait parfaitement ce que pouvait causer l’alcool aux membres de sa famille, elle-même en était la cible assez souvent. D’ailleurs elle reconnaissait plusieurs traits de caractère chez sa sœur qui étaient aussi les siens. C’était peut-être dans le sang des O’Sullivan. Elizabeth ne pouvait pas se douter à quel point elle avait raison et que sa lignée se perpétuerait encore bien longtemps, et ce grâce à la force de caractère d’Abygaëlle qui allait reprendre le nom de jeune fille de sa mère, soit O’Sullivan. Mais ça ne serait que bien des années plus tard…

Quand Adelaide frappa Edward avec la bouteille de verre qu’elle tenait pour soit-disant porter un toast, Ellie fut prise d’un fou rire en même temps que sa jeune sœur. Non seulement l’homme assis en face d’elle avait l’air quelque peu sonné, mais le mari d’Adelaide, Alexander, regardait cette dernière comme s’il la voyait pour la première fois. Pourtant il ne la fixait pas avec dédain, mais plus avec une pointe d’inquiétude et de perplexité. Ellie pouvait très bien le comprendre. Adelaide était très spéciale en son genre. Ainsi qu’elle-même d’ailleurs. Déjà tout le monde était rassuré quant à l’état du blessé. Il n’était pas trop atteint, du moins, physiquement… Car, Elizabeth savait que son amant devait encore être chamboulé. Il devait être stressé par rapport à sa petite visite familiale du lendemain, ce qui était tout à fait compréhensible. La digne Claire O’Nollen venait tout juste d’apprendre que son petit fils chéri était à l’origine de la balle qui avait fait exploser le cerveau de son mari, Mr. William Brian Asherton. L’idée seule était, effectivement très dure à diriger pour la vieille mère. Peut-être que si elle apprennait à Mrs. O’Nollen que Edward et elle allaient se marier, elle retrouverait son sourire si joli. Cette femme représenterait probablement toujours pour Elizabeth cette mère qui avait été si absente de par son esprit tout au long de sa jeunesse. Ainsi qu’absente de corps à cause de sa découverte sur le lien qu’unissait sa fille et la mafia irlandaise. Elizabeth décida donc d’y aller chez elle le lendemain avec son futur époux et sa fille.

La soirée allait bientôt se terminer, Elizabeth décida d’attendre pour annoncer leur mariage, surtout que Abygaëlle n’était pas encore au courant, pas plus que pour le nouveau bébé. Mais la jeune mère n’avait pas peur. Abby serait très contente. Cette petite était un ange de compréhension et de sagesse. Elle serait probablement bien heureuse de savoir qu’elle aurait une petite sœur. Parce qu’Elizabeth savait que ce serait une fille. Ça ne pouvait être qu’une fille. Et elle savait déjà son nom : Marianne…
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MessageSujet: Re: Demeure des McNally   Demeure des McNally Icon_minitimeMer 7 Fév - 17:02

(Bon, seule l’admin(yééé!!! Elle a déjà 100 messages!! tongue Bravo!) peut comprendre le retard, mais voilà un poste que j’appelle immédiat^^ Moi aussi j’ai compté les mots de celui-ci avec mon ordi et ce poste contient 1007 mots Very Happy . Alors inquiétez-vous car j’aurais pu en mettre encore plus!!! Twisted Evil )

Edward ne vit pas la dernière demie-heure de leur petite soirée, encore sous le choc du coup que son crâne avait souffert bien récemment mais surtout du résultat de son aveuglement par les pensées déjà trop noires de sa visite chez sa mère. Le tueur à gages se rongait de l’intérieur avec toutes les hypothèses lui venant à l’esprit. Quelle serait la réaction de sa très chère mère ? Edward pouvait s’imaginer l’ampleur de l’émotion de la veuve Asherton, mais… Dans sa tête, le jeune Lord était toujours convaincu que son acte avait été accompli pour une bonne cause. Ce n’était pas compliqué ! Ce chien d’homme dont il portait le nom depuis le jour de sa naissance se détruisait la conscience en se noyant dans l’alcool et l’argent. Les dernières semaines de sa misérable existance avaient été les plus promettantes pour ses affaires dans l’East End, mais aussi les plus sataniques pour la famille dont il ne semblait plus se préoccuper. Lorsqu’il revenait de ses veillées d’enfer, il fracassait les grandes portes d’entrée en crachant dans le hall du manoir qu’il était de retour. Assis à son bureau, comme à l’habitude, Edward n’avait même plus besoin de jeter un coup d’œil à son pendule. Il était onze heures cinquante-trois. Il était toujours onze heures cinquante-trois. Emma ne dormait plus. La peite fillette de dix ans à l’époque souffrait d’insommnie et dès qu’elle parvenait à fermer l’œil, c’était pour se réveiller en sursaut d’horribles cauchemards. Le jeune Edward était épris du même sort. Mais rien ne pouvait se comparer à la douleur de leur mère. La pauvre irlandaise n’avait pu se douter que ce grand séducteur dont elle était tombée amoureuse finirait ses jours en alternant viols et mutilations ? Ce soir-là, seules l’heure de sa venue et sa dernière heure furent différentes. Edward, les yeux rivés sur la cire de sa chandelle rouge dégoulinante, sursauta en entendant les portes se refermer bruyamment. Il était bien trop tôt ! Brian monta les marches menant au deuxième étage en titubant et en délirant, laissant savoir à sa fille terrorisée par son comportement, son fils pris entre la rage et la surprise, et à sa femme, sachant trop bien ce qui l’attendait, qu’il revenait semer le trouble. Le Lord Asherton s’arrêta devant la porte d’Edward. Ses pas firent mine d’aller vers le côté gauche du couloir, là où se trouvait la chambre d’Emma. Tu t’approches à cinq mètres de sa porte, enfoiré, et je te descends où tu te tiens, murmura l’adolescent, au plus profond de son âme. Les pas se dirigèrent alors vers l’autre extrimité du couloir, ce qui n’était pas mieux, selon Edward. Il entendait sa jeune sœur pleurnicher au-delà du mur. Du côté de la chambre des Maîtres, il y avait une discution mouvementée. Quelques instants plus tard, un silence horrible et puis des cris étouffés. Edward avait sentit les larmes lui monter aux yeux et lui brûler la peau ce soir-là. La rage culminante lui montait douloureusement à la gorge. Le bruit des pas fins se firent entendre. Le jeune homme s’était précipité à sa porte au moment où il vit l’ombre s’arrêter devant sa chambre. Lorsqu’il vint pour ouvrir, la voix sanglotante de sa mère lui interdit de toucher même à la poignée. Claire Asherton tenta de rassurer son fils mais la grosse boule qu’elle avait dans la gorge lui permettait seulement de balbutier des paroles quasiment incompréhensiles. Bientôt elle quitta pour continuer sa pénible marche vers la chambre de sa fille, en pleurant. Edward ouvrit sa porte à la hâte et tourna son regard vers sa mère, qui avait déjà disparu. Posant un de ses pieds nus à l’extérieur de la pièce, il sentit quelque chose de tiède. Le sang de sa mère recouvrant le marbre froid était impreingé sur la plante de son pied. Edward frémit en retenant un hurlement de furie et de désespoir. C’en était assez. Il retourna dans sa chambre et, sans penser, il empoigna son fusil, qu’il chargea, pour ensuite se diriger à grands pas sur le tapis anglais menant au salon. Il y trouva son abominable père, en train de de retrouver ses esprits devant un énorme foyer où grésillaient des bûches enflammées. Aussitôt qu’il entendit son fils entrer, Asherton s’éclairçit à gorge. Te voilà, mon cher, avait-il dit. Voilà bien trois jours que tu ne t’étais pas montré… Edward avait froncé les sourcils. Voilà bien trois semaines que tu violes maman, sale chien, avait-il répliqué pour lui-même, bien qu’il préparait une toute autre réponse. Les affaires vont bien cher père ? Il s’était rapproché un peu. Pardonne-moi Edward, avait répondu son père, je ne suis plus moi-même, ces derniers temps. Son fils de quinze ans n’allait même pas hésiter... Comprends-tu au moins ce que tu nous fais vivre, incapable ?, avait-il rétorqué. Emma ne te reconnait plus, elle t’aimait… Et, moi aussi. Et maman… Maman… Quel culôt tu as, sale bâtard!!! William Brian Asherton ne se leva même pas à ces mots. Oui, je… je comprends, Edward, pardo-- Edward leva le fusil en tirant le cran de sécurité vers lui, doigt sur la gachette. Alors maintenant, subis-en les conséquences, maudit chien !, avait-il crié, les larmes aux yeux.

Edward pouvait encore entendre l’écho de la détonation. Il pouvait presque entendre la voix de sa mère. Depuis ce jour où elle avait trouvé le cadavre de son mari pour penser qu’il s’était finalement suicidé, Claire devait maintenant comprendre qu’elle s’était trompée pendant cinq longues années. Et Edward de se ronger de remords…

Il sentit alors les mains tièdes d’Ellie lui caresser la joue – la même tiédeur que le sang de la veuve – et se mit à trembler, retenant les sanglots. Il n’avait maintenant aucune idée où il se trouvait. Encore assis à cette table chez Adelaide ? En route vers le Stairway ? Déjà dans son lit ? Ou même déjà chez Claire Asherton ? Edward crut distinguer la petite voix flûtée d’Abby, mais il se referma immédiatement sur lui-même, pour avaler son désespoir dans la sollitude.
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MessageSujet: Re: Demeure des McNally   Demeure des McNally Icon_minitimeMer 28 Fév - 14:49

Elizabeth poussa, d’une main ferme appuyée sur son dos, Edward vers la sortie de la demeure des McNally. Il était encore et toujours dans ses pensées. Ellie sentit un peu de colère monter en elle et dirigée contre son amant, quelle aimait énormément, malgré tout. Il devait reprendre conscience. Ne serait-ce que pour leur fille, elle avait encore besoin que son père soit présent dans sa vie, comme toutes les autres petites filles de son âge. Sans compter qu’ils auraient bientôt un autre enfant. Elle allaient encore avoir besoin d’Edward. La jeune mère s’assit dans le fiacre qui les reconduiraient chez eux, au Stairway to Heaven, en tenant Abygaëlle déjà endormie dans ses bras. Une fois les trois membres de la famille Andrews-Asherton bien installés, Elizabeth commença à parler à son amant :

« Edward, je sais bien que tu es encore secoué par la mort de ton père et quelque peu inquiet de ta petite visite familiale de demain… Mais s’il-te-plaît, reprends toi! Il faut que tu reviennes à la réalité, Tu as une petite fille qui t’aime énormément et bientôt un autre enfant. Et tu as moi. Je ne te quitterai pas, même si tu as tué ton père, quoi que je ne suis pas bien placée pour parler de patricide… Mais là n’est pas la question. Peu importe si ta mère te renie, maintenant tu es un père en premier. Et bientôt un mari… »

Elizabeth espérait que cela suffirait à le convaincre d’arrêter de se tourmenter. Mais elle en doutait. Elle décida de tout faire pour rendre Abygëlle heureuse avec son père. Et Marianne…
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MessageSujet: Re: Demeure des McNally   Demeure des McNally Icon_minitimeMer 28 Fév - 14:51

Le tueur à gages écouta sagement ce que Ellie avait à lui dire. Il esquissa même un petite sourire lorsqu’elle lui fit remarquer qu’elle n’était pas en bonne position pour lui parler d’assassinat du paternel… Puis il leva les yeux vers Elizabeth. Il comprenait mieux qu’elle l’aurait imaginé. Et il était prêt à régler son problème, même si ça le troublait encore énormément. Il aurait tout fait pour Abby et sa mère. Il lui semblait maintenant que tout ce qu’il lui fallait était de se le faire dire directement, comme elle venait de le faire. Edward la prit dans le creux de son épaule, déposa sa tête contre la sienne et remercia infiniment la rousse aux cheveux éclatants. Il lui promit qu’il ferait tout pour remédier à sa sollitude eccèssive, qui constituait d’un vrai clavert aussi bien pour lui que son amante.

« Tu as raison, Ellie, pardonne-moi. Mais j’ai le sentiment que je ne pourrai jamais abandonner le fait que le meurtre de mon père était aussi réel que ce qu’il méritait. Bien que cela fasse déjà cinq ans, je n’ai jamais appris à vivre avec cette vérité. Et je crois que je ne pardonnerai pas de ne pas l’avoir dit à ma mère plus tôt. Bon Dieu, ce que je peux avoir la frousse pour demain… Il faut que je me rende à l’évidence, toutefois… Ce ne sera pas facile. Je t’aime tellement, Elizabeth, dit-il après quelques secondes de silence appaisantes. Et je t’en dois beaucoup, merci. »

Le jeune père et futur mari resta immobile, tenant une de celles dont il tenait le plus au monde dans ses bras. Cette soirée avait été très émouvante, dans tous les cas possibles…
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